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Les visuels d' Umae, ce sont des COURTS METRAGES, des ANIMATIONS, des CLIPS, le tout original, drôle ou décalé. Tu trouveras aussi les PHOTOS de mes voyages, des ECRITS COLLECTIFS auxquels tu peux participer, des reportages divers, etc...
à un public prêt à aimer n'importe quoi. C'est du bourrage de crâne avec de la merde pour que les gens pensent de la merde tout en se faisant du fric qui pue la merde. Et cette pauvre fille va gagner quelques euros, être ridiculisée devant des millions de personnes puis elle tombera aux oubliettes...
Article tiré de Wikipédia : "Le zébrule est un animal issu de la reproduction d'un zèbre et d'une jument (dont les hybrides femelles sont appelées mules, d’où son nom en français). Il est aussi souvent appelé zorse (nom tiré de l’anglais zebra et horse). C'est un zébroïde, notion regroupant tout animal hybride ayant comme ancêtre un zèbre. Il a plutôt la morphologie du cheval, mais porte des rayures sur une grande partie du corps. Il peut être mâle ou femelle, mais toujours stérile.
Le premier engouement pour le zébrule date de la fin du XIXe siècle. Certains ont vu en ce métis un auxiliaire pour l'armée. Il est en effet plus fort et plus intelligent que la mule, et une fois dressé, d'une conduite plus facile. La photographie ci-contre pourrait avoir été prise chez un éleveur de Hambourg, mais les Anglais ont employé des zébrules dans leurs régiments indiens.
Plus récemment, et spécialement aux États-Unis, le zébrule est devenu un animal de cirque ou d'agrément. Rapide et bon sauteur, il est cependant peu aisé à monter car la peau de son dos est lâche et la selle tourne facilement.
Le terme de zébrule, proposé de longue date par les scientifiques, est peu employé par les journalistes qui ont repris le terme de zorse, forgé récemment par des éleveurs américains. L'appellation est cependant maintenue par le Journal officiel des Communautés européennes."
Eclyse, c'est le nom du zébrule ci-dessous, se trouve dans un zoo en Allemagne. Sa robe est clairement délimitée : zèbre-cheval-zèbre, ce qui est très rare.
Ron Mueck est un sculpteur australien hyperréaliste.
Ses sculptures reproduisent le corps humain dans ses plus minutieux détails grâce à la silicone, la résine polyester et la peinture à l’huile. Derrière sa précision clinique, un goût du morbide transparaît, à travers la déchéance de ses corps obèses et vieillissants accentuée par leurs dimensions anormales.
Oh, je voudrais tant que tu te souviennes, Des jours heureux quand nous étions amis, Dans ce temps là, la vie était plus belle, Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Tu vois je n'ai pas oublié. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi, Et le vent du nord les emporte, Dans la nuit froide de l'oubli. Tu vois, je n'ai pas oublié, La chanson que tu me chantais...
C'est une chanson, qui nous ressemble, Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais. Nous vivions, tous les deux ensemble, Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais. Et la vie sépare ceux qui s'aiment, Tout doucement, sans faire de bruit. Et la mer efface sur le sable, Les pas des amants désunis. Nous vivions, tous les deux ensemble, Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais. Et la vie sépare ceux qui s'aiment, Tout doucement, sans faire de bruit. Et la mer efface sur le sable, Les pas des amants désunis...
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi Mais mon amour silencieux et fidèle Sourit toujours et remercie la vie Je t'aimais tant, tu étais si jolie, Comment veux-tu que je t'oublie ? En ce temps-là, la vie était plus belle Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui Tu étais ma plus douce amie Mais je n'ai que faire des regrets Et la chanson que tu chantais Toujours, toujours je l'entendrai !
Il y a de grandes flaques de sang sur le monde où s'en va-t-il tout ce sang répandu Est-ce la terre qui le boit et qui se saoule drôle de saoulographie alors si sage... si monotone... Non la terre ne se saoule pas la terre ne tourne pas de travers elle pousse régulièrement sa petite voiture ses quatre saisons la pluie... la neige... le grêle... le beau temps... jamais elle n'est ivre c'est à peine si elle se permet de temps en temps un malheureux petit volcan Elle tourne la terre elle tourne avec ses arbres... ses jardins... ses maisons... elle tourne avec ses grandes flaques de sang et toutes les choses vivantes tournent avec elle et saignent... Elle elle s'en fout la terre elle tourne et toutes les choses vivantes se mettent à hurler elle s'en fout elle tourne elle n'arrête pas de tourner et le sang n'arrête pas de couler... Où s'en va-t-il tout ce sang répandu le sang des meurtres... le sang des guerres... le sang de la misère... et le sang des hommes torturés dans les prisons... le sang des enfants torturés tranquillement par leur papa et leur maman... et le sang des hommes qui saignent de la tête dans les cabanons... et le sang du couvreur quand le couvreur glisse et tombe du toit Et le sang qui arrive et qui coule à grands flots avec le nouveau-né... avec l'enfant nouveau... la mère qui crie... l'enfant pleure... le sang coule... la terre tourne la terre n'arrête pas de tourner le sang n'arrête pas de couler Où s'en va-t-il tout ce sang répandu le sang des matraqués... des humiliés... des suicidés... des fusillés... des condamnés... et le sang de ceux qui meurent comme ça... par accident. Dans la rue passe un vivant avec tout son sang dedans soudain le voilà mort et tout son sang est dehors et les autres vivants font disparaître le sang ils emportent le corps mais il est têtu le sang et là où était le mort beaucoup plus tard tout noir un peu de sang s'étale encore... sang coagulé rouille de la vie rouille des corps sang caillé comme le lait comme le lait quand il tourne quand il tourne comme la terre comme la terre qui tourne avec son lait... avec ses vaches... avec ses vivants... avec ses morts... la terre qui tourne avec ses arbres... ses vivants... ses maisons... la terre qui tourne avec les mariages... les enterrements... les coquillages... les régiments... la terre qui tourne et qui tourne et qui tourne avec ses grands ruisseaux de sang.
"Anthologie de la poésie française du XX e siècle" - Tome 1, page 405, nrf, Poésie/Gallimard.